Mon bidon se remplit d'une bucolique mousse verte; je me disais bien que ça sentait le moisi ...
jeudi 24 juillet 2014
jeudi 17 juillet 2014
Zagreb - Belgrade
On s'est quitté à Zagreb, que s'est il passé depuis ? Je visite Zagreb le lendemain, et quitte la ville sous la pluie et prends la direction de Dugo Selo et je dors un peu au dela, dans un champ infesté de moustiques.
Le lendemain, pluie, pluie, pluie. Je décide de rester sous la tente mettre a jour mes papiers, lire mon guide, tout ce que je n'ai, en fait, pas le temps de faire d'habitude (sauf les cartes postales, désolé pour ceux qui en attendent...(savez vous que je transporte des cartes postales de Venise que je n'ai toujours pas écrites ? Je sais à qui elles sont destinées, mais je n'ai toujours pas trouvé le temps de les écrire...)), en attendant que la pluie passe. Je décide finalement de partir malgre la pluie, et, apres un ou deux kilomètres, trempé et déjà à bout de forces, je m'arrête dans un bistro de village; je rencontre là trois aimables gars avec qui je bavarde un petit peu, et qui m'indiquent la gare la plus proche... c'est a Dugo Selo. Je fais donc marche arrière, et ce n'est qu'en arrivant a la gare que je réalise qu'il est déjà 18h; j'ai donc perdu une journée. Le prochain train pour ma destination est le lendemain, je couche donc près de là, et me pointe tôt le lendemain a la gare.
J'ai choisi d'aller directement Nasice, le trajet entre Dugo selo et cette ville ne presentant pas de grand interet. Une fois a Nasice, je réalise que cette ville non plus ne présente pas grand intérêt, a part la superbe église et un château baroque en voie de ruine. Je pars pour Djokovo, et dors près d'une forêt. Alors que je me prépare à avaler mon dîner, une voiture apparaît sur le chemin; c'est un "indigène" qui va chasser avec un superbe fusil; on discute un moment, et j'apprends qu'il travaille dans une entreprise de vin pas loin, après sa chasse (infructueuse), il passe chez lui prendre une bouteille de blanc et une bouteille d'alcool local fait maison, une sorte de brandy, comme il appelle ça... il me parle des traditions qui foutent le camp, de l'Union Europeenne et de ses lois stupides; ...
Djakovo, décevant; joli, mais décevant; je pars aussi sec pour Osijek (amusant le jeu de mot, non ? non, bon, j'ai compris.). je campe près de Cepin (nuit horrible au milieu des moustiques) et suis le lendemain, dimanche, a Osijek. Visite de la ville, belle ville d'Europe de l'est, avec une notament une belle avenue entièrement bordée de beaux immeubles debut XXe... criblés d'éclats d'obus... eh oui, on approche de la Serbie, et la guerre n'est pas si loin... un peintre sculpteur m'attrape et m'offre a boire un verre dans son studio, aménagé dans les remparts réhabilités pour loger de jeunes artistes; je dors sur le chemin vers Bjelo Brdo, dans une quasi décharge, entoure d'un nuage de moustiques.
A mon reveil, je decouvre qu'un chiot a trouvé refuge sous mon double toit; je crois qu'il a très envie de jouer, alors que je tente de faire mon sac le plus vite possible, litteralement mangé par les moustiques...je lui abandonne finalement mon reste de jambon italien pour être tranquille et le laisse. vélo jusqu'a Vukovar. Ville totalement detruite par la guerre en 1991 en cours de reconstruction, mais quelques restes de la guerre, (notamment le célèbre château d'eau). Nuit pres d'Ilok (sans moustiques) et traversée de la frontiere le lendemain.
Me voila en Serbie; premiere etape: Novi Grad. je campe en face, près de la plage. Belle ville, mais très fatiguée... beaucoup de mal pour trouver un endroit où dormir le soir... je dépasse en pleine nuit Karlovci que je souhaitais visiter, et dors un peu plus loin, à cours de ressources en face des maisons, sur l'herbe d'un parking. La propriétaire de la maison d'en face m'offre un café au lait pour le petit déjeuner, et me presente son mari qui a vécu quelques annees a Cagnes-sur-Mer (mais qui a apparemment perdu tout son français. ). J'arrive à Belgrade vers 14h et je compte rester deux jours... je tâcherai de poster des photos...
bises .
Le lendemain, pluie, pluie, pluie. Je décide de rester sous la tente mettre a jour mes papiers, lire mon guide, tout ce que je n'ai, en fait, pas le temps de faire d'habitude (sauf les cartes postales, désolé pour ceux qui en attendent...(savez vous que je transporte des cartes postales de Venise que je n'ai toujours pas écrites ? Je sais à qui elles sont destinées, mais je n'ai toujours pas trouvé le temps de les écrire...)), en attendant que la pluie passe. Je décide finalement de partir malgre la pluie, et, apres un ou deux kilomètres, trempé et déjà à bout de forces, je m'arrête dans un bistro de village; je rencontre là trois aimables gars avec qui je bavarde un petit peu, et qui m'indiquent la gare la plus proche... c'est a Dugo Selo. Je fais donc marche arrière, et ce n'est qu'en arrivant a la gare que je réalise qu'il est déjà 18h; j'ai donc perdu une journée. Le prochain train pour ma destination est le lendemain, je couche donc près de là, et me pointe tôt le lendemain a la gare.
J'ai choisi d'aller directement Nasice, le trajet entre Dugo selo et cette ville ne presentant pas de grand interet. Une fois a Nasice, je réalise que cette ville non plus ne présente pas grand intérêt, a part la superbe église et un château baroque en voie de ruine. Je pars pour Djokovo, et dors près d'une forêt. Alors que je me prépare à avaler mon dîner, une voiture apparaît sur le chemin; c'est un "indigène" qui va chasser avec un superbe fusil; on discute un moment, et j'apprends qu'il travaille dans une entreprise de vin pas loin, après sa chasse (infructueuse), il passe chez lui prendre une bouteille de blanc et une bouteille d'alcool local fait maison, une sorte de brandy, comme il appelle ça... il me parle des traditions qui foutent le camp, de l'Union Europeenne et de ses lois stupides; ...
Djakovo, décevant; joli, mais décevant; je pars aussi sec pour Osijek (amusant le jeu de mot, non ? non, bon, j'ai compris.). je campe près de Cepin (nuit horrible au milieu des moustiques) et suis le lendemain, dimanche, a Osijek. Visite de la ville, belle ville d'Europe de l'est, avec une notament une belle avenue entièrement bordée de beaux immeubles debut XXe... criblés d'éclats d'obus... eh oui, on approche de la Serbie, et la guerre n'est pas si loin... un peintre sculpteur m'attrape et m'offre a boire un verre dans son studio, aménagé dans les remparts réhabilités pour loger de jeunes artistes; je dors sur le chemin vers Bjelo Brdo, dans une quasi décharge, entoure d'un nuage de moustiques.
A mon reveil, je decouvre qu'un chiot a trouvé refuge sous mon double toit; je crois qu'il a très envie de jouer, alors que je tente de faire mon sac le plus vite possible, litteralement mangé par les moustiques...je lui abandonne finalement mon reste de jambon italien pour être tranquille et le laisse. vélo jusqu'a Vukovar. Ville totalement detruite par la guerre en 1991 en cours de reconstruction, mais quelques restes de la guerre, (notamment le célèbre château d'eau). Nuit pres d'Ilok (sans moustiques) et traversée de la frontiere le lendemain.
Me voila en Serbie; premiere etape: Novi Grad. je campe en face, près de la plage. Belle ville, mais très fatiguée... beaucoup de mal pour trouver un endroit où dormir le soir... je dépasse en pleine nuit Karlovci que je souhaitais visiter, et dors un peu plus loin, à cours de ressources en face des maisons, sur l'herbe d'un parking. La propriétaire de la maison d'en face m'offre un café au lait pour le petit déjeuner, et me presente son mari qui a vécu quelques annees a Cagnes-sur-Mer (mais qui a apparemment perdu tout son français. ). J'arrive à Belgrade vers 14h et je compte rester deux jours... je tâcherai de poster des photos...
bises .
mardi 8 juillet 2014
Ljubliana - Zagreb
Encore une fois, pardonnez moi pour les fautes, mais franchement, regardez toutes les lettres que je peux faire: š đ č ć ł ų ž et meme ß; c'est classe, non ?
Me voici déja a Zagreb... ou plutot enfin...comment y suis-je arrive ?
Arrive a láeroport de Ljubliana vers 13h, je me rends a mon velo, n'ayant que peu d'espoir qu'il soit encore la... Il est encore la... presque intact. apres quelqus verification, je pars pour Łjubliana qui est a quelques kilometres de l'aeroport. je dois m'arreter pour rachetrer un pneu avant, celui que jái me suivant (ou me precedant, puisque c est le pneu avant) depuis Paris.
J arrive tard a Ljubliana, , la ville est en fete, mais il semblerait que ce soit tous les soir comme ça... de plus, on fete ce jour la l anniversaire du patron de l auberge ou je creche... je suis a peine descendu de mon velo qu on m a deja mis une biere entre les mains. Le casque colonial que je porte (ȯui, comme dans Tintin au Congo) fait grand effet, et je suis sur toutes les photos...
Je visite la ville le lendemain, tout a fait charmante... Samedi soir, je pars pour Horjul, ou j ai repere une messe ˝integriste˝ pour le lendemain... tres difficile a trouver, c`est une maison privee... je sonne pour etre sur que c`est la, un pretre barbu avec du dentifrice plein la bouche apparait; il me confirme que c est bien la, je plante donc ma tente a proximite, sur une petite colline du voisinage.
le lendemain, messe a 8h, je me pointe avec 5 mn de retard, m apercevant que j ai perdu mon missel en route. j entre, et deja les chants dissonnants boudonnent a mon oreille. je suis cependant accueuilli comme le Messie (non, quand meme pas...). on me donne la meilleure place, mais l espace est assez exigu, et je m incommode moi meme de mon odeur... les pauvres gens. apres la messe, le pretre me prie de rester, et m offre de quoi manger, et de quoi bavarder... il me propose meme un peu d argent, que je refuse evidemment; je devais vraiment faire peine a voir. je m engage ensuite sur la route de Zagreb et plante ma tente pres de Veliko. Nuit suivante sous un pont a Sevnica.
A peine la tente pliee, a nouveau la pluie ; je ne pensais plus la trouver celle la. J en ai marre, je prends le train jusqu a Bresice. Le soleil est revenu, je traverse la frontiere, et entame l approche de Zagreb, interminable, a avaler la poussiere des camions. beaucoup de mal a trouver une creche...
Il est incroyable de voir que la situation a Zagreb est tres differente de celle a Ljubliana: on se sent arrive en ex-Yougoslavie; jái la surprise en demandant le prix d un lit en dortoir de me voir repondre: 150. J ai vite cočpris q il ne s agissaient pas d euro, mais de Kuna. Beaucoup de batiments sont dans un etat de delabrement avance, d autres sont tout neufs. Enfin, c est tout de meme une ville agreable.
La suite au prochain episode ! ėt encore pardon pour les fautes, je les corrigerai sur un vrai clavier., parce que la, ca me gonfle.)
Me voici déja a Zagreb... ou plutot enfin...comment y suis-je arrive ?
Arrive a láeroport de Ljubliana vers 13h, je me rends a mon velo, n'ayant que peu d'espoir qu'il soit encore la... Il est encore la... presque intact. apres quelqus verification, je pars pour Łjubliana qui est a quelques kilometres de l'aeroport. je dois m'arreter pour rachetrer un pneu avant, celui que jái me suivant (ou me precedant, puisque c est le pneu avant) depuis Paris.
J arrive tard a Ljubliana, , la ville est en fete, mais il semblerait que ce soit tous les soir comme ça... de plus, on fete ce jour la l anniversaire du patron de l auberge ou je creche... je suis a peine descendu de mon velo qu on m a deja mis une biere entre les mains. Le casque colonial que je porte (ȯui, comme dans Tintin au Congo) fait grand effet, et je suis sur toutes les photos...
Je visite la ville le lendemain, tout a fait charmante... Samedi soir, je pars pour Horjul, ou j ai repere une messe ˝integriste˝ pour le lendemain... tres difficile a trouver, c`est une maison privee... je sonne pour etre sur que c`est la, un pretre barbu avec du dentifrice plein la bouche apparait; il me confirme que c est bien la, je plante donc ma tente a proximite, sur une petite colline du voisinage.
le lendemain, messe a 8h, je me pointe avec 5 mn de retard, m apercevant que j ai perdu mon missel en route. j entre, et deja les chants dissonnants boudonnent a mon oreille. je suis cependant accueuilli comme le Messie (non, quand meme pas...). on me donne la meilleure place, mais l espace est assez exigu, et je m incommode moi meme de mon odeur... les pauvres gens. apres la messe, le pretre me prie de rester, et m offre de quoi manger, et de quoi bavarder... il me propose meme un peu d argent, que je refuse evidemment; je devais vraiment faire peine a voir. je m engage ensuite sur la route de Zagreb et plante ma tente pres de Veliko. Nuit suivante sous un pont a Sevnica.
A peine la tente pliee, a nouveau la pluie ; je ne pensais plus la trouver celle la. J en ai marre, je prends le train jusqu a Bresice. Le soleil est revenu, je traverse la frontiere, et entame l approche de Zagreb, interminable, a avaler la poussiere des camions. beaucoup de mal a trouver une creche...
Il est incroyable de voir que la situation a Zagreb est tres differente de celle a Ljubliana: on se sent arrive en ex-Yougoslavie; jái la surprise en demandant le prix d un lit en dortoir de me voir repondre: 150. J ai vite cočpris q il ne s agissaient pas d euro, mais de Kuna. Beaucoup de batiments sont dans un etat de delabrement avance, d autres sont tout neufs. Enfin, c est tout de meme une ville agreable.
La suite au prochain episode ! ėt encore pardon pour les fautes, je les corrigerai sur un vrai clavier., parce que la, ca me gonfle.)
vendredi 4 juillet 2014
jeudi 3 juillet 2014
Bonjour chers amis,
me voilà de retour après deux mois; je prends l'avion demain pour Ljubliana où, j'espère m'attend mon vélo... Le programme est simple : Slovénie, Croatie, Serbie, Roumanie, Bulgarie, Turquie, et si possible Iran... à priori, je n'aurai pas le temps d'aller en Inde, ni en Mongolie, mais ce n'est que partie remise...
Je vous envoie un message dès que possible pour vous faire savoir si mon vélo est encore là...
Ci joint quelques photos de mon passage France-Italie (à l'envers, évidemment...) :
me voilà de retour après deux mois; je prends l'avion demain pour Ljubliana où, j'espère m'attend mon vélo... Le programme est simple : Slovénie, Croatie, Serbie, Roumanie, Bulgarie, Turquie, et si possible Iran... à priori, je n'aurai pas le temps d'aller en Inde, ni en Mongolie, mais ce n'est que partie remise...
Je vous envoie un message dès que possible pour vous faire savoir si mon vélo est encore là...
Ci joint quelques photos de mon passage France-Italie (à l'envers, évidemment...) :
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